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20 février 2007

Brève typologie des régimes politiques

 

Libérer notre réflexion sur la démocratie : un détour par la Grèce ancienne

 

parthénonIl suffirait de se référer à "la" Démocratie pour être automatiquement dans le camp du bien et du vrai. En dehors d’elle, point de salut : c’est la dictature, la régression monarchique ou le retour à l’aristocratie nobiliaire. Réduire la question institutionnelle à cette opposition binaire relève cependant d’une simplification qui empêche de percevoir les nuances de la réalité politique et stérilise le débat.

 

Derrière l’apparente unanimité à défendre les valeurs de « la » démocratie se cache en effet une sourde lutte entre différents modèles « démocratiques », entre différentes façons de concevoir le Peuple. Les historiens et philosophes grecs avaient déjà construit une typologie des régimes politiques bien plus subtile, qui a servi de canevas théorique et de grille d’analyse à toute l’Antiquité. Il serait utile et même bénéfique de s’en inspirer afin d’ouvrir le champ de notre réflexion.

Trois régimes politiques fondamentaux

Des penseurs aussi divers que Platon, Aristote ou Polybe ont distingué trois types de régimes : le gouvernement d’un seul ; le gouvernement de plusieurs (ou d’une minorité) ; et le gouvernement de tous (ou d’une majorité).

Pourtant, contrairement à ce que nous attendrions, le critère du bon régime politique ne se situe pas dans le nombre, car chacun de ces trois types de gouvernement connaît une forme « juste » et une forme « déviée », selon que le pouvoir politique s’exerce en vue du bien commun ou de l’intérêt particulier.

aristoteLe philosophe Aristote écrit, au 4ème siècle avant notre ère, un des tout premiers traités de philosophie politique qui traite de cela en détail : « tous les régimes qui visent l’intérêt commun se trouvent être des formes droites selon le juste au sens absolu, ceux au contraire qui ne visent que le seul intérêt des gouvernants sont défectueux, c’est-à-dire qu’ils sont des déviations des régimes droits » (Politiques, III, 6). Le critère du bon régime politique est donc la visée rationnelle de l’intérêt général. Il y a alors trois types de régimes que l’on peut paradoxalement qualifier de « républicains », soucieux de la res publica – de la « chose publique » (le terme est certes d’origine latine, mais c’est l’idée qui nous intéresse : notre héritage est autant grec que romain). A l’inverse, trois autres régimes en sont les perversions parce qu’ils sont tournés vers l’intérêt particulier et soumis au régime des passions.

Passons en revue (en des termes parfois anachroniques mais intellectuellement féconds) les six archétypes théoriquement possibles.

I. Le gouvernement d’un seul : monarchie ou tyrannie

A. Si l’homme qui gouverne seul accomplit sa tâche en recherchant le bien commun, en faisant preuve de vertu morale et d’excellence politique, alors ce régime est une « monarchie » (de monos – seul, et archè – commandement). De fait, l’histoire a connu des rois éclairés, soucieux avant tout du bien de leur peuple. « Il y a des royautés soumises à la loi » écrit Aristote (III, 14), la loi étant « une raison sans désir » (III, 16). En des termes plus contemporains, le roi, gouvernant sans violence arbitraire, cherche à mettre au pied de la loi commune les seigneurs récalcitrants, guidés par leurs intérêts locaux, voire leurs caprices.

B. A l’inverse, si cet homme seul au pouvoir est uniquement soucieux de son intérêt particulier, s’il est cruel et cupide, ce sera alors un régime de « tyrannie » (de tyrannos – le despote absolu). Le tyran exerce un pouvoir personnel et il règne par la force et la terreur qu’il inspire à ses sujets. Son action n’est guidée que par ses propres intérêts, son plaisir personnel, sa jouissance individuelle.

II. Le gouvernement de plusieurs : aristocratie ou oligarchie

A. Le régime « juste » est nommé « aristocratie » (de arétè – la vertu et l’excellence, et cratos – le pouvoir). C’est le gouvernement d’un petit nombre d’hommes sages et vertueux, doués de grandes capacités politiques et du sens de l’intérêt public. Le principe de la loi y prédomine et non l’arbitraire. « Un régime qu’on appelle aristocratique, dit Aristote, c’est un régime dans lequel les honneurs sont accordés en fonction de l’excellence et du mérite » (III, 5). Exposant la même typologie, Cicéron écrira dans son traité De la République, livre I, 26 à 29 : "Quand l'autorité appartient à quelques personnes choisies, on dit que la cité est gouvernée par l'élite (optimates : les meilleurs)".

B. Le régime « dévié » est appelé « oligarchie » (de oligos – peu nombreux) : c’est le régime d’un petit nombre de privilégiés, sélectionnés non pas sur leurs qualités, mais selon leur naissance et leur richesse. Cicéron le décrira comme le "gouvernement d'une faction", ce petit nombre faisant passer ses intérêts personnels avant le bien commun. Selon Aristote, le régime oligarchique s’appuie sur une certaine conception de l’homme et de la société : si les hommes se sont unis en société, c’est pour accumuler les biens, et c’est pourquoi leur participation aux affaires doit être en fonction des biens qu’ils possèdent (III, 9). Ce gouvernement des plus riches peut aussi être appelé « ploutocratie » (de ploutos – la richesse). « Dans les oligarchies, affirme le philosophe grec, il est impossible qu’un homme de peine soit citoyen, parce que l’accès aux magistratures dépend d’un cens élevé » (III, 5). En termes contemporains, c’est un régime de type « féodal » où le népotisme fleurit, avec le pouvoir des seigneurs de la guerre, des barons locaux ou encore des mafias.

III. Le gouvernement de tous : démocratie ou ochlocratie

A. Le régime « juste » est la « démocratie » (de démos – le peuple) : c’est un régime qui exige que chaque individu fasse l’effort de se penser en citoyen soucieux du bien commun (indépendamment de l’origine, de la religion, de la fortune, de la situation de naissance, etc.) Cela suppose un homme éclairé, éduqué et instruit, prêt à s’investir dans la vie publique, capable d’exercer des responsabilités. La volonté de la majorité, exprimée par le suffrage universel, est souveraine ; le respect des lois, égales pour tous, y est fondamental.

B. Le régime « dévié » est l’ « ochlocratie » (de ochlos – la foule) : c’est au sens propre « le règne de la foule ». Pour être précis, ce terme inhabituel apparaît chez l'historien grec Polybe (environ -212/-133). Platon parlait quant à lui de "démocratie anomique", c'est-à-dire "sans loi" (à l'opposé de la démocratie eunomique, aux "bonnes lois"). Aristote utilisait le terme de démocratie tout court, réservant le terme de politeia ("constitution", "régime constitutionnel") pour la forme juste. Mais derrière ces questions de vocabulaire, l'idée fondamentale reste la même.

En des termes modernes, nous pouvons distinguer trois modalités de l'ochlocratie.

1/ Dans un premier sens, la foule, c’est cet agrégat d’individus qui ne se sentent soumis à aucun ordre supérieur. Ni héritage générationnel, ni hiérarchie institutionnelle. L’individu narcissique y est réduit à la libre expression de son désir personnel, à la quête du plaisir individuel. L’ochlocratie est le régime de la lutte de tous contre tous : une compétition permanente, une concurrence exacerbée (d’où l’équilibre social devrait surgir spontanément, par l’autorégulation de la société ?). La foule inculte et influençable y est soumise aux nombreux démagogues qui usent de leur « capital symbolique » pour influencer « l’opinion ». Selon Cicéron, "le pouvoir populaire ... devient par corruption le déchaînement d'une multitude sans frein" (De la République, I, 28). L’Etat, et avec lui la totalité des institutions, sont congédiés, parce qu’ils expriment une transcendance par rapport à un individu qui prétend à l’« autonomie » absolue. C’est une forme d’ « anarchie » (de an – préfixe privatif, et archè – commandement) où la loi n’est pas la bienvenue, où l’individualisme prédomine, et qui tend immanquablement à se transformer en oligarchie, parce que le rapport de forces est prévalent et permanent.

2/ En un deuxième sens, c’est « le pouvoir d’une classe », numériquement majoritaire, au détriment des autres classes sociales : la grande majorité de pauvres exerce le pouvoir sur la minorité de riches dont ils se partagent les richesses (III, 10). La « lutte des classes » des temps modernes est en fait une mauvaise réponse à un vrai problème. Elle s’inscrit dans le cadre d’un affrontement entre oligarchie (le pouvoir aux mains de la classe des possédants) – justement décriée –, et une forme d’ochlocratie (la "dictature du prolétariat"), qui finalement aboutit à une nouvelle oligarchie voire à une tyrannie. Aristote met d’ailleurs en garde contre le procédé de « l’ostracisme » pratiqué par ses contemporains (le fait de « couper les épis qui dépassent », par l’exil ou la mort) et qui est, selon lui, employé à la fois par les tyrans, mais aussi en oligarchie ou en ochlocratie, en fonction de l’intérêt de factions (III, 13). Dès qu'un individu s'affirme trop haut ou trop fort, il est soupçonné de pouvoir mettre en danger le collectif et est préventivement ostracisé par un vote majoritaire.

3/ C’est aussi « le pouvoir d’un groupe ethnique » : on pourrait alors parler d’« ethnocratie » (de ethnos – le peuple au sens ethnique). Dans ce cas, le pouvoir s’appuie sur une certaine idée de la « nation » (natif, nature, naissance) en tant que communauté de sang. C’est le sens du Volk allemand, fondé par le droit du sang, par opposition à la nation citoyenne et politique forgée par la Révolution française à partir de l’héritage capétien, et exposée magistralement par Ernest Renan en 1882 dans sa célèbre conférence « Qu’est-ce qu’une Nation ? ».

typologie1

Dans la pratique : des régimes mixtes

Aucun de ces régimes n’est toutefois un régime existant, la réalité politique étant toujours plus nuancée. Ces catégories abstraites (« réductrices » diront les défenseurs de la « pensée complexe ») sont des archétypes qui mettent un cadre en place et ouvrent un espace pour la pensée. La monarchie pure n’existe pas, aucun roi ne gouverne jamais absolument seul. La démocratie pure non plus, sauf pour certains fanatiques de la critique qui prennent le concept abstrait de démocratie pour un moule à appliquer sur la réalité. Il faut donc comprendre cette typologie comme un nuancier dans lequel peuvent s’inscrire tous les régimes existants et dont l'infinité des teintes estompe les lignes de démarcation entre les cases.

Aristote expose ce qu’il appelle les « régimes mixtes » : ils sont le résultat d’une combinaison, d’un assemblage institutionnel. Le mélange peut se faire sur un plan horizontal, entre régimes « justes » et « déviés » : il existe des aristocraties oligarchiques et des démocraties passablement ochlocratiques (VI, 1). Ou sur un plan vertical : les logiques monarchique, aristocratique et démocratique y prédominent selon les parties du régime (le choix des magistrats, la délibération de la loi, la décision en matière militaire, etc).

Une statue de PolybePolybe considère que le « régime mixte parfait » est celui qui intègre des éléments des trois régimes « justes » en les équilibrant (Histoires, chapitre VI). Or le but de la bonne politique est soit la conquête du pouvoir et la mise en place d’un régime juste, soit la stabilisation et la conservation de ce régime juste en répondant aux sollicitations du présent (on retrouvera cette double préoccupation dans les deux oeuvres majeures de Machiavel). Ainsi, même un tel régime mixte doit s’ajuster, sur la flèche du temps, en fonction de l’évolution des circonstances.

Les révolutions du ciel politique

Les penseurs grecs ont aussi cherché à trouver une logique dans l’enchaînement historique des types de régimes, conformément à leur vision cyclique de l’histoire et du cosmos tout entier. La monarchie est, selon Aristote, le premier type de régime des cités anciennes. Si elle dégénère, ce qui arrive toujours à un moment (par rigidification ou à l’inverse par laxisme), l’oligarchie, fondée sur l’amour du gain, la renverse. De là, advient la tyrannie, qui n’est rien d’autre que la domination d’un oligarque, devenu plus puissant que les autres. La masse est alors rendue plus forte par les divisions au sommet, et par l’injustice qu’elle subit, « de sorte que celle-ci se révolte » et l’« ochlocratie » s’installe (III, 15). C'est ce qui, avec un nom de maladie effrayante, a été dénommé l'anacyclose.

C'est d'ailleurs le sens premier du mot "révolution", à l'instar du mouvement circulaire des orbes célestes : "il y a ainsi comme un cercle parcouru, je dirai un circuit étonnamment régulier de changements et d'alternances dans l'Etat", explique Cicéron. "Mais prévoir les révolutions qui menacent dans le gouvernement de la res publica, alors qu'on est soi-même au gouvernail et qu'on doit rester maître de la situation, c'est le fait d'un grand citoyen, d'un homme presque divin. Aussi, y a-t-il une quatrième forme de gouvernement, celle qui à mon sens mérite le plus d'approbation; et elle résulte de la combinaison et du mélange des trois dont j'ai parlé" (De la République, I, 29). Et pour Cicéron, qui a transposé cette typologie grecque vers le monde latin, ce régime existe bel et bien et il en est un grand pratiquant : c'est Rome.

Sortir du manichéisme

L’intérêt de cette typologie d’origine grecque, certes adaptée à nos catégories, est de libérer la réflexion politique de la lecture moralisante de ce qu’est la démocratie.

Tout en inclinant clairement pour le gouvernement de tous, dans sa forme « juste », Aristote n’affirme cependant pas qu’il est le meilleur en tous temps et en tous lieux. Selon le contexte historique, la taille de la cité, les rapports de puissance, les forces de dissolution (logiques féodales ou mafieuses, dissidences ethniques ou religieuses…), les régimes justes sont plus ou moins de circonstance. La monarchie ou l’aristocratie, dans la mesure où le pouvoir y est orienté par une idée de l’intérêt général, sont parfois ce qu’il y a de mieux pour éviter le chaos.

Le sens antique du concept de dictature fait d'ailleurs valoir cette ambiguité, puisqu'il s'agit en effet de confier la totalité des rennes du pouvoir à une seule personne, pour pouvoir réagir avec célérité dans une situation urgente de crise, mais pour une courte période déterminée, avec obligation de rendre des comptes de son action à la fin (on retrouve indirectement ce principe dans le fameux article 16 de notre Constitution, autorisant des "pouvoirs étendus" au président de la République dans des circonstances graves mettant en péril les Institutions : il n'a été appliqué qu'une seule fois en 1961 lorsque De Gaulle a fait l'objet d'une tentative de coup d'Etat par des généraux partisans de l'Algérie française).

Avec certes le risque, toujours présent, de la déviation (lorsque "des ambitions engendrant l'injustice viennent se mettre à la traverse", dit Cicéron). Ce qui vaut d’ailleurs pour la démocratie.

On peut ainsi être partisan de la "Démocratie absolue" et se fourvoyer dans une forme injuste de la démocratie : l’ochlocratie sous ses différentes formes. Toutes les "démocraties" ne sont pas défendables pour le seul motif qu’elles procéderaient du principe du gouvernement de tous. La démocratie d’accord, mais sous quelle forme et pour quelles fins ?! A l’inverse, il est possible d’être un partisan convaincu du régime démocratique sans pour autant crier au loup dès qu’il est question de monarchie.

 

L’histoire continue

socrate-alcibiadeQuelques cas encore pour perfectionner notre nuancier :
- notre diplomatie doit régulièrement traiter avec des régimes qui ne sont pas identiques au nôtre, et qui sont souvent très criticables : mais, sauf à abandonner toute politique étrangère sérieuse, « les nécessités de la vie internationale ou de la résolution d’un conflit » obligent diplomates et dirigeants politiques « à entrer en contact avec des régimes non-démocratiques ou antioccidentaux », n’en déplaise aux « critiques sourcilleux » se revendiquant « d’une moralité supérieure » (Hubert Védrine, Continuer l’histoire, 2007, p.13). La France, deuxième réseau diplomatique au monde (154 ambassades et 98 consulats), largement attendue et entendue dans le monde, ne doit-elle d'ailleurs pas continuer à se donner comme objectif de favoriser les tendances républicaines des régimes non démocratiques ? Une question litigieuse et épineuse est évidemment celle des moyens employés...
- lorsque nous nous tournons vers notre propre histoire : l’histoire de France est en grande partie façonnée par la monarchie capétienne tout comme notre héritage républicain, et il ne devrait pas y avoir là matière à en faire un sujet de "repentance". Aucune démocratie ne surgit de nulle part et aucune n'a des origines purement démocratiques. Comme le dit avec humour Régis Debray, c'est sous le pied de la lampe qu'il fait toujours le plus sombre.
- concernant des décisions qui ne sont pas prises après un débat public à l’Assemblée : dans un grand Etat comme la France, toutes les décisions ne peuvent être collégiales et purement démocratiques, même si le principe de la "souveraineté nationale et populaire" (art.3 Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789) reste fondamental. C'est toute la question des limites de la démocratie parlementaire représentative. Là non plus il n'y a pas de perfection, pas plus d'ailleurs que dans le principe de la démocratie directe. Souvenons-nous des leçons des Anciens : il n'y a pas de Constitution parfaite, pas de régime définitif. Et il n'y en aura jamais. Se reposer sur d'illusoires lauriers est non seulement trompeur, mais aussi contre-productif, voire dangereux. L'Histoire ne nous attendra jamais.

La 5ème République est sans doute un « régime mixte » selon la définition de Polybe : c’est en effet un régime présidentiel (principe monarchique) qui est allé le plus loin dans la logique démocratique, avec l’élection du président au suffrage universel, et qui se fonde sur la méritocratie républicaine (principe aristocratique). L’ochlocratie et l’oligarchie (voire la tyrannie) sont néanmoins toujours à l’orée du bois et peut-être plus inquiétantes que jamais, à l’heure de cette globalisation libérale qui vient à l'appui de nos oligarques, et à laquelle nos politiques font allégeance. Car le problème politique de notre temps n’est pas tant la soi-disante tradition monarchique de notre pays, que sa dérive vers l’oligarchie et l’ochlocratie.

L’aristocratie, et plus encore, la démocratie sont les régimes les plus difficiles à construire. Ils n’apparaissent jamais par génération spontanée, mais sont l’œuvre de la persévérance et de l’expérience politique, sur plusieurs générations. Qui plus est lorsque les « nations » n’ont plus la taille des cités antiques : aujourd’hui, regrette Aristote, alors que les cités sont devenues plus grandes, « il n’est sans doute pas facile qu’il existe encore des régimes autres que [l’ochlocratie] » (III, 15). Qu’à cela ne tienne ! La difficulté n’est pas insurmontable, comme l’histoire de notre pays l’a déjà prouvé. Les modèles des Anciens sont autant de lumières qui peuvent nous guider à l'horizon. Les imperfections sont autant de défis à relever et à corriger, à la recherche d'un équilibre... toujours précaire.

          LAVARENNE Mathieu

 

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